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sbaut
 
Reply Sat 15 Oct, 2011 07:39 pm
Bien sûr. En acceptant d'interviewer François Arnaud, je savais que son personnage, Yannick - le dernier amant romantique, fou d'une Gisèle qui aurait pu être sa mère, dans Les grandes chaleurs (2009) -, avait marqué notre imaginaire à toutes. (voir la scène de la douche...) Bien sûr, j'étais au courant que les cougars s'étaient jointes depuis aux adolescentes enamourées: le Québec féminin au complet fantasme aujourd'hui sur M. Arnaud.
Bien sûr, je savais tout ça.

J'ignorais par contre que la journaliste d'expérience que je suis (comprendre: résolument plus âgée que le comédien de 26 ans) succomberait, elle aussi, à l'«effet Arnaud». Et merde!

Mais comment faire autrement?

Quand il s'est avancé dans l'allée du resto le jour de l'entrevue, c'est son regard qui m'a d'abord happée. Intense. Dangereusement intense. «On dirait du feu», me suis-je alors dit, déjà un peu trop troublée à mon goût.

Deuxième choc: longues jambes moulées dans un jean bleu clair; épaules baraquées sous une chemise à carreaux ouverte sur un t-shirt blanc; fossette au menton et mâchoire au carré; yeux verts, cheveux décoiffés et bouche indécente, l'acteur, né à Outremont de parents avocats, distille le charme du bum de bonne famille. Le tout mâtiné d'un air angélique - le même qu'il devait avoir quand il fréquentait, enfant, l'école des Petits Chanteurs du Mont-Royal.


Résumons: François Arnaud est cute à mort. Pour mal faire, il l'est davantage encore en personne qu'à l'écran. En prime, il possède une qualité rarissime: une Présence, avec un P majuscule. Du charisme? Plus que ça. Si j'étais ésotérique, je parlerais d'énergie, d'aura. Ce magnétisme ne se décrit pas; il se «ressent». (Je ne l'ai «ressenti» qu'une seule autre fois dans ma carrière d'intervieweuse: devant Roy Dupuis.)
Pour couronner le tout, le comédien a un côté timide. Tout à l'heure, il est entré dans le resto de façon très discrète, espérant visiblement que personne dans la salle ne le reconnaîtrait. Et quand il m'a serré la main, son (adorable) sourire (aux dents parfaites) trahissait son appréhension de l'exercice questions-réponses.

«Non, non, ça va, je suis prêt à jouer le jeu», m'a-t-il néanmoins déclaré avec une gentillesse spontanée quand je l'ai prévenu que, spécial Hommes oblige, une partie de l'entrevue porterait sur son pouvoir de séduction. L'espace d'un instant, il a tout de même baissé les yeux, gêné.

J'abdique: ce garçon est irrésistible. C'est d'ailleurs ce qu'ont dû penser les producteurs de The Borgias lorsqu'ils lui ont proposé d'incarner César dans cette série historique américaine. «Avoir décroché ce rôle est fabuleux», avoue le principal intéressé en sirotant son Perrier citron. «Mais je n'ai pas du tout l'impression d'être "arrivé" pour autant. Je veux jouer partout dans le monde...»

Bille en tête

J'me voyais déjà: c'est le titre d'un documentaire de l'Office national du film sorti en 2008. Treize aspirants comédiens du Conservatoire d'art dramatique de Montréal y racontaient leurs espoirs devant une caméra. Parmi eux, François Arnaud, qui confiait: «Depuis la fin du Conservatoire, j'ai eu la chance de découvrir le métier de comédien de plusieurs façons. J'ai appris à assumer mes responsabilités. Et aussi à "Think big"»!
Déclaration prémonitoire...

Au printemps de 2011, la belle gueule de François Arnaud resplendissait sur un panneau publicitaire de cinq étages de haut, à Times Square, pour annoncer la diffusion de The Borgias au réseau Showtime. La prestigieuse minisérie raconte l'histoire de la célèbre et terrible famille italienne Borgia, et commence en 1492, au moment de l'élection au Saint-Siège de Rodrigo, le chef de ce puissant clan. François Arnaud y joue César, le fils de Rodrigo, incarné par Jeremy Irons. Big, disions-nous?

Quand, armé d'un si court CV (Yamaska, C.A., Taxi 0-22 à la télé, J'ai tué ma mère et Les grandes chaleurs au cinéma, plus une poignée de pièces de théâtre), on réussit une percée aussi éclatante sur le marché américain, tous les espoirs sont permis. Mais comment diable Arnaud s'y est-il pris pour se rendre si haut, si vite?

Ambitieux, le comédien ne se défend nullement de l'être. «Il faut croire en soi. Sinon, on n'arrive à rien. Alors moi, je fonce, je vais où j'ai envie d'aller. Mais sans lécher les bottes à personne.»

Le destin était quand même là au détour. Remarqué sur le circuit des festivals internationaux durant la promotion de J'ai tué ma mère en 2009, François Arnaud est entré dans l'écurie d'une agence américaine et a pu se faire valoir dans plusieurs auditions aux États-Unis avant de rafler la mise en obtenant un des rôles principaux dans The Borgias. Au moment où les producteurs ont choisi qui se glisserait dans la peau du troublant César, m'est avis que son regard-choc a dû jouer en sa faveur. Coïncidence? Ledit regard rappelle ceux d'Ewan McGregor et de Colin Farrell, deux stars qui avaient été pressenties pour le rôle.

César étant aussi connu pour son succès auprès des femmes, la plastique de François n'a pas dû lui nuire non plus. Le beau gosse rigole: «César Borgia est séduisant, mais il est tellement plus que ça...» Son étiquette «d'homme sexy», le comédien la trouve plutôt drôle et, ma foi, flatteuse. Mais il s'en méfie aussi. «Des acteurs trop conscients de leur physique, ça ne donne jamais rien de bon à l'écran. Et être abonné aux rôles de "cute de service qui n'a rien à dire", franchement, ça ne m'intéresse pas.»

Certes. Je revois toutefois dans ma tête le fougueux Yannick des Grandes chaleurs. Ce rôle a-t-il changé le regard que les femmes portent sur lui? Il hésite. «Wo-oui, laisse-t-il finalement tomber. Les ados viennent me voir. Les groupies finies aussi, mais elles, on les détecte en cinq secondes. Ouffff!» Et les femmes plus mûres, elles? «Euh... oui, sauf qu'elles osent rarement m'aborder...»

Arnaud a le sourire du ti-cul qui va dire une bêtise. «Ma mère va détester que je raconte ça, mais quand Les grandes chaleurs a pris l'affiche, ses collègues féminines se sont mises à dire: "Ah, ton fils! Il est tellement beau, tellement sexy!" Ça l'enrageait!» confie-t-il en riant de bon cœur.

Au-delà de ça, le thème du film - la différence d'âge entre le jeune Yannick et Gisèle, beaucoup plus vieille que lui - le porte à réfléchir. «Pourquoi ce type de couple suscite-t-il encore des regards en coin quand l'inverse semble quasiment aller de soi? Parce que ce modèle heurte notre héritage judéo-chrétien? Parce qu'il n'existe pas dans les contes de fées? Autrement dit, nos choix sont-ils naturels ou téléguidés par la société?»

Il me regarde droit dans les yeux avec sérieux. Sujet délicat. Glissons...

Son franc-parler est une de ses qualités fortes. Son manque d'intérêt évident pour le facile et le futile en est une autre. Sophie Lorain a déjà expliqué qu'elle avait choisi François parmi 50 jeunes comédiens pressentis pour interpréter Yannick non seulement pour sa belle tête, «mais parce qu'il avait de la profondeur et de la culture». De fait, l'intéressé cause avec un égal enthousiasme de la récente autobiographie Just Kids, de Patti Smith (reine du rock des années 1970), d'un roman «écœurant!» de Philip Roth ou du cinéma Nouvelle Vague des années 1960. Indépendantiste, il peut aussi s'enflammer en affirmant l'importance de penser la culture autrement qu'en termes de gros sous pour «préserver la richesse culturelle, artistique et intellectuelle d'un peuple».

Ça crève les yeux: Arnaud est curieux et s'intéresse à tout. Pour se préparer à endosser les habits du sulfureux César, il s'est plongé avec bonheur dans Le prince, de Machiavel, qui est inspiré de la vie du jeune Borgia et qui a pour thème l'exercice du pouvoir. «J'en ai retenu que la soif d'être au pouvoir habite tous les gouvernants, les meilleurs comme les pires, tranche-t-il. Mais dirigeant pour dirigeant, j'ai plus de sympathie pour César Borgia que pour Stephen Harper!»

Intelligent, Arnaud? Ça ne fait pas l'ombre d'un doute. Suffisamment pour avoir compris la game: la notoriété a un prix... qu'il est prêt à payer, mais avec certaines réserves. Les racontars qui circulent sur Twitter, dans les blogues ou dans les revues à potins au sujet de ses histoires d'amour et de son orientation sexuelle, il s'en fout. «Même si je trouve aberrant que des gens qui ne te connaissent pas s'arrogent le droit de raconter n'importe quoi à ton sujet», précise-t-il, avec une impatience à peine retenue.

Rumeurs et ragots sont les risques du métier. Mais autrement, sa job le comble. «À ma grande surprise, j'ai découvert qu'un acteur imprègne ses personnages, mais que l'inverse est encore plus vrai; les personnages nous font grandir comme êtres humains.» Et que lui a insufflé le mystérieux César Borgia? «La force, le courage... Et la loyauté, aussi.»

Cette qualité-là, François Barbeau la possédait déjà. «Barbeau est mon vrai nom, explique le comédien, mais comme c'est celui aussi d'un célèbre directeur artistique québécois, j'ai choisi Arnaud: c'est un prénom que mes parents ont failli me donner. Comme ça, j'ai l'impression de ne pas renier leur héritage.»

C'est tout ce qu'il dira à ce propos. Mais entre les lignes, son émotion transparaît. François a beau côtoyer les stars de Hollywood, il a gardé contact avec ce qui compte sur terre. La grosse tête, il a déjà donné. L'an dernier, dans une entrevue, il déclarait qu'au sortir du Conservatoire d'art dramatique en 2007 «il ne s'était pas demandé si le succès allait arriver, mais quand...» Il pouffe de rire lorsque je le lui rappelle. «Ost... que j'étais arrogant! dit-il en grimaçant. En première année, je me suis beaucoup fait dire que j'étais bon. J'étais trop jeune pour le prendre: je ne passais plus dans les portes. En deuxième année, je me suis contenté d'y aller mollo et, bien sûr, j'ai été pourri. Les profs me l'ont dit, merci à eux. Je me suis ressaisi et j'ai commencé à travailler pour vrai. C'est là que j'ai compris que je voulais vraiment exercer ce métier.»

En réalité, il le savait depuis toujours. Au moment de faire un DEC en arts, communications et théâtre au Collège Brébeuf. Et même avant: au secondaire, il était déjà membre de la troupe de théâtre du Collège Notre-Dame, dans Côte-des-Neiges. Le cinéma - où il allait trois ou quatre fois par semaine, faisant au besoin l'école buissonnière - l'attirait, autant Truffaut, Godard et Rivette des années 1950-1960 que Blier, Beineix, Besson qui leur ont succédé. «Les films français ont été mon premier amour. Un prophète, de Jacques Audiard, reste d'ailleurs mon film préféré des dernières années.»

La France fait partie intégrante de lui. «Mon père avait une maison en Bretagne. J'y allais très souvent. Il y a un peu de ce pays en moi», dit-il sur un ton où perce une certaine nostalgie. Voire de la tristesse... Après le buzz de J'ai tué ma mère à Paris, François Arnaud a fait des démarches pour obtenir des auditions là-bas. Sans obtenir de retour d'appel. «Le timing n'était probablement pas bon. Mon tour viendra, je l'espère. Je me sentirais vraiment privilégié de participer à une création en France.»

En ce moment, The Borgias semble lui avoir ouvert les portes des studios américains. «J'ai décroché plusieurs auditions que je n'aurais jamais eues sans cette carte de visite. Du coup, j'ai rencontré plein de gens formidables! On verra bien...» Ses allers-retours entre Montréal et Los Angeles sont donc fréquents. «Quand tu es là-bas et qu'on te demande si tu penses y déménager, tu réponds: "Oui, oui, bientôt, bientôt!" (rires) Mais chez moi, c'est ici, dans le Mile End où j'habite.»

Ces mois-ci, c'est plutôt en Hongrie qu'il passe le plus clair de son temps. À Budapest plus précisément, où a lieu le tournage de la deuxième saison de The Borgias. «Vivre sur deux continents ne facilite pas les choses pour bâtir une relation amoureuse stable», avoue celui que le journal National Post désignait en juin dernier comme un des 15 célibataires masculins les plus en vue de Montréal.

À défaut d'amour fou, une passion nouvelle le dévore. «J'ai dû me mettre à l'équitation pour jouer les scènes d'époque dans The Borgias. J'adore sentir la puissance du cheval; le maîtriser tout en le respectant, c'est incroyable. Je me sens de mieux en mieux chaque fois que je monte.»

On n'est surpris qu'à moitié de l'entendre. En la bête, il a reconnu un alter ego: allure fière, fougue, détermination à vaincre... S'il était un animal, c'est sûr, François Arnaud serait un pur-sang.
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Butrflynet
 
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Reply Sat 15 Oct, 2011 07:56 pm
@sbaut,
This is a translation from Google's language tool. It will give someone a head start on translating that long article for you:

Quote:
Of course. By agreeing to interview François Arnaud, I knew his character, Yannick - the last romantic lover, a crazy Gisele might have been his mother in the hot (2009) - had marked all our imagination. (See the shower scene ...) Of course, I knew that the cougar had been attached to adolescents enamored: Quebec women's full of fantasy today, Mr. Arnaud.
Of course, I knew all that.

I did not know against the journalist by experience that I am (read: definitely older than the actor of 26 years) succumb, too, to "Arnaud effect." And ****!

But what else?

When he walked down the aisle of the restaurant the day of the interview, it was his eyes that I was first caught. Intense. Dangerously intense. "It looks like the fire," have I then said, already too troubled for my taste.

Second shock: long legs molded in light blue jeans, shoulders Husky in a checked shirt open over a white t-shirt, dimpled chin and jaw squared, green eyes, tousled hair and mouth indecent, actor, born in Outremont parent advocates, distills the charm of the bum from a good family. All laced with an angelic face - the same as it would have when he attended as a child, the school of the Little Singers of Mount Royal.


To sum up: Francois Arnaud is cute to death. To do evil, it is even more so in person than on screen. As a bonus, it has a rare quality: a presence, with a capital P. Charisma? More than that. If I were esoteric, I would speak of energy, aura. This magnetism can not be described, it "feels". (I only "felt" only one other time in my career as an interviewer: in front of Roy Dupuis).
To top it off, the actor has a shy side. Earlier, he entered the restaurant in a very discreet, apparently hoping that no one in the room would recognize. And when he shook my hand, his (adorable) smile (with perfect teeth) betrayed his apprehension of the exercise questions and answers.

"No, no, okay, I'm ready to play the game", I nevertheless he said with a spontaneous kindness when I warned that special forces men, part of the interview would focus on its power of seduction. The space of a moment, he still looked down, embarrassed.

Abdicate: that boy is irresistible. That's what that had to think the producers of The Borgias when he proposed to embody Caesar in American history series. "To have won this role is fabulous," says the principal interested in sipping Perrier lemon. "But I did not feel like" come "so far. I want to play anywhere in the world ... "

Head-on

J'me already saw is the title of a documentary of the National Film released in 2008. Thirteen aspiring actors of the Conservatory of Dramatic Arts in Montreal told them their hopes on camera. Among them, François Arnaud, who confessed: "Since the end of the Conservatory, I was fortunate to discover an actor in several ways. I learned to accept my responsibilities. And also to "think big"! "
Prescient statement ...

In the spring of 2011, the beautiful face of François Arnaud shone on a billboard five storeys high, in Times Square to announce the release of The Borgias network Showtime. The prestigious miniseries tells the story of the famous and terrible Italian Borgia family, and begins in 1492, when the election to the Holy See by Rodrigo, head of the powerful clan. François Arnaud plays Caesar, Rodrigo's son, played by Jeremy Irons. Big, we said?

When armed with a short CV (Yamaska, CA, 0-22 Taxi on TV, I killed my mother and the hot to the movies, plus a handful of plays), it succeeds as a brilliant breakthrough the U.S. market, all hope. But how on earth did he Arnaud took to get so high so fast?

Ambitious, the actor does not to be defended. "We must believe in yourself. Otherwise, we get nowhere. So me, I rush, I go where I want to go. But not suck up to anyone. "

Fate was still there at the bend. Noticed on the international festival circuit during the promotion I killed my mother in 2009, François Arnaud entered the stable of a U.S. agency and was able to shine in several hearings before the United States to grab the into getting a leading role in The Borgias. When the producers chose to be in the shoes of Caesar troubling, I believe that his look-Shock had to play in his favor. Coincidence? Said look reminiscent of those of Ewan McGregor and Colin Farrell, two stars who had been approached for the role.

Caesar was also known for his success with women, the plastic François did not have to hurt him either. The handsome laughs: "Caesar Borgia is attractive, but it is much more than that ..." The label of "sexy man", the actor finds it rather funny and, well, flattering. But he is also wary. "Actors too aware of their physical, it never gives anything good on the screen. And subscribe to the roles of "cute service that has nothing to say" Frankly, I'm not interested. "

Certainly. However, I see in my head the fiery heat of the Great Yannick. This role has it changed the look that women wear on him? He hesitates. "Wo-yes, he leaves eventually fall. Teens come to me. The groupies finished too, but, they are detected in five seconds. Ouffff, "and more mature women, they? "Uh ... yes, except that they rarely dare to approach me ... "

Arnaud has the smile of the ti-ass will say something stupid. "My mother will hate that I tell, but when the hot weather made the poster, his female colleagues began to say," Oh, your son is so beautiful, so sexy! " It enraged him, "he says, laughing with a good heart.

Beyond that, the theme of the film - the age difference between the young and Yannick Gisele, much older than him - the thought-provoking. "Why this type of couple raises he still looks corner when the reverse seems almost self-evident? Because this model runs our Judaeo-Christian heritage? Because it does not exist in fairy tales? In other words, our choices are guided by natural or society? "

He looks at me straight in the eye seriously. Delicate subject. Slip ...

His outspokenness is one of his strongest qualities. His lack of obvious interest to the easy and futile is another. Sophie Lorain has already explained that she had chosen from among 50 young actors Francis approached Yannick to interpret not only for its beautiful head, "but because he had the depth and culture." In fact, the person with equal enthusiasm because of the recent autobiography, Just Kids, Patti Smith (Queen of the rock of the 1970s), a novel "disgusting!" By Philip Roth or New Wave cinema of the 1960s. Independence, it can also be ignited by affirming the importance of thinking about culture in terms other than dollars and cents to "preserve the rich cultural, artistic and intellectual people."

It's blindingly obvious: Arnaud is curious and interested in everything. To prepare to take on the clothes of sulfur Caesar, he immersed himself happily in The Prince, Machiavelli, which is based on the life of the young Borgia and whose theme is the exercise of power. "I have retained the desire to be able to live every rulers, the best and the worst slice there. But head to head, I have more sympathy for Caesar Borgia for Stephen Harper! "

Intelligent, Arnaud? It is not a doubt. Enough to have understood the game: the fame has a price ... he is willing to pay, but with some reservations. The rumors circulating on Twitter, in blogs or in magazines gossip about his love affairs and sexual orientation, he does not care. "Even though I find it absurd that people who do not know you assume the right to say anything about you," said he, impatiently barely used.

Rumors and gossip are the risks of the trade. But otherwise, his job the last straw. "To my surprise, I discovered that an actor infuses his characters, but the reverse is more true, the characters make us grow as human beings." And as he breathed the mysterious Cesare Borgia? "The strength, courage ... And loyalty, too. "

This quality, François Barbeau's already had. "Barbeau is my real name, says the actor, but as is also the artistic director of a famous Quebec, I chose Arnaud: This is a name that my parents failed me. That way, I feel not to deny their heritage. "

That's all he says about it. But between the lines, his emotion through. Francois beautiful mix with Hollywood stars, he kept in touch with what matters on earth. The big head, he has already given. Last year, in an interview, he stated that at the end of the Conservatory of Dramatic Art in 2007 "he did not ask whether the success was coming, but when ..." He giggles when I reminds him. "Ost ... I was arrogant! he said, grinning. In the first year, I did say I was very good. I was too young to take it: I spent more in the doors. In the second year, I was happy to take it easy and, of course, I was rotten. The teachers told me, thank you to them. I got myself together and I started working for real. That's when I realized I really wanted to do this job. "

In fact, he knew from the beginning. When making a college degree in arts, communications and theater at the College Brébeuf. And even before: in high school, he was already member of the theater of Notre Dame College in Cote-des-Neiges. The film - where he was three or four times a week, making necessary truant - attracted him, as Truffaut, Godard and Rivette from 1950-1960 as Blier, Beineix, Besson, who succeeded them. "French films have been my first love. A Prophet, Jacques Audiard, is also my favorite movie of recent years. "

France is part of it. "My father had a house in Brittany. I went there very often. There are a few of the country in me, "he said in a tone which bore a certain nostalgia. Even sadness ... After the buzz I killed my mother in Paris, François Arnaud took steps to get the hearings there. Without obtaining a return call. "The timing was probably not good. My turn will come, I hope. I would feel really privileged to participate in an establishment in France. "

Right now, The Borgias seems to have opened the doors of American studios. "I have won several auditions that I would never have had without this card. So, I met a lot of great people! We'll see ... "His back and forth between Montreal and Los Angeles are frequent. "When you're there and they ask you if you think moving there, you say," Yes, yes, soon, soon! " (Laughs) But my home is here in the Mile End where I live. "

These months, but rather in Hungary he spends most of his time. In Budapest more precisely, which takes place filming the second season of The Borgias. "Living on two continents does not make things easier to build a stable relationship," says that the National Post newspaper designated in June as one of the most single males 15 to Montreal.

In the absence of amour fou, a new passion devours. "I had to put myself in riding for playing time in the scenes of The Borgias. I love to feel the power of the horse under control while respecting it, it's incredible. I feel better and better every time I go. "

It is only half surprised to hear it. In the animal, he recognized an alter ego: proud bearing, passion, determination to overcome ... If he were an animal, for sure, François Arnaud is a thoroughbred.
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